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6 février 2022 7 06 /02 /février /2022 09:40

Bonjour,

Cela faisait longtemps que je n'avais pas créé de sujet de présentation d'une de mes autos. Je renoue donc avec une CARSON Speedy 24.

A vrai dire ce modèle est présent dans ma collection depuis pas mal de temps déjà.

La Speedy 24 est sortie sur le marché en 2007.  
La firme allemande décida de se lancer dans l'échelle 1/24 avec ce modèle. Pour rappel, à cette époque, Carson était le distributeur Européen des Xmods. Un coup de poignard dans le dos de Carson à l'encontre de Radioshack (fabricant des Xmods).

 

A l'achat:

Comme vous pouvez le voir, la Speedy 24 ne fait pas dans l'exubérance avec l'usage de solutions techniques standards sur cette échelle. Le pack d'accus 4 éléments se loge dans le compartiment milieu du châssis. L'électronique n'a pas d'autre choix que de devoir être positionnée au-dessus. Ce n'est pas terrible pour le centre de gravité. Ce modèle semble ne pas avoir beaucoup roulé.

 

Conception:
Cette auto utilise un châssis de type baignoire faite de deux parties coulissantes. Le but de ces deux parties: permettre d'avoir un empattement réglable. On se réjouit donc de pouvoir adapter bon nombre de carrosseries de maquettes au 1/24. La seule ombre au tableau reste le fait que la largeur des voies ne soit pas réglable (à garder à l'esprit avant toute adaptation). 

Les trains roulants de la Speedy 24 sont habituels. Le train avant est tout à fait standard. La direction est confiée à un Mini servo (3 fils). Le train propulseur est gratifié, d'origine, d'un différentiel à billes de bonne facture. Un bon point sur une auto comme celle-ci. D'origine, tous les organes en rotations sont montés sur bagues bronze. 

Continuons avec l'amortissement. A l'avant , cette fonction est confiée à de simples ressorts de compressions. Ces derniers sont montés directement sur les pivots des portes-fusées. A l'arrière le pod moteur est fixé en deux points centraux avec, sur un des points d'encrages, une rotule permettant un léger roulis de l'ensemble. L'amortissement arrière est principalement gérer par le flex du pod en matière plastique. La motorisation est confié à un moteur de classe 130.

Pas de révolution technique donc, mais une bouille sympa et des possibilités d'adaptations très intéressantes. D'ailleurs Carson avait sorti une variante de la Speedy 24 coiffée d'une carrosserie de camion.

 

Le modèle restauré: 
J'ai entièrement restauré ma Speedy 24. 
Toute la visserie est à présent en inox (vis, écrous, rondelles). Les bagues bronze ont été remplacés par des roulements.
Le moteur 130 a été nettoyé de fond en comble : plusieurs bains dans du KF F2, moteur alimenté en 3V. Les bagues moteur ont ensuite été huilées (huile spéciale Robbe).

 

En ce qui concerne l'électronique, seul le servo de direction et la motorisation d'origine étaient encore présents. Le servo de direction fût entièrement démonté, nettoyé et graissé (graisse téflon Robbe).
D'origine la Speedy 24 était vendue avec un clone du CPR unit (CPR unit créé à l'origine par Futaba pour équiper les premières TAMIYA Tamtech). Mon plus grand challenge aura donc été de trouver l'électronique adéquate à ce châssis.

Tant qu'à faire, autant faire différent et partir sur de l'électronique séparée. Exit donc un CPR unit. 

La place était plus que comptée. En effet, j'avais un espace de 60x60mm pour loger un variateur, un récepteur et un accu.
Ce ne fût pas une mince affaire, néanmoins je souhaitais procéder ainsi pour rabaisser au maximum le centre de gravité.

 

Pour m'aider dans cette tâche d'implantation j'ai décidé de modéliser la Speedy 24:

 

Voici les quelques variateurs (format mini) que j'avais envisagé d'acheter à l'époque:
 
Variateur JETI 050:
Encombrement: 14 x 14 x 5
Accus: 6 à 8 éléments Nimh 
Marche avant et frein
Cutoff: non
Intensité en continue: 5A (trop léger)
Poids: 1.2 grammes
BEC 5V
------------------------------------------------
Variateur NOVAK GT Micro (il a remplacé le SPY dans la gamme Novak):
Encombrement: 28.45 x 24.13 x 12.1
Accus: 6 à 8 éléments Nimh ou Lipo 2S
Protection thermique: oui
Marche avant et frein
Cutoff: ?
Intensité en continue: 25A (450A en burst)
Poids: 14.4 grammes
BEC 0.5A / 5V
Résistance interne: 0.0056 ohm 
-----------------------------------------------
Variateur TEKIN B1R Micro brushed:
Encombrement: 25.4 x 23.6 x 8.3
Accus: 4 à 8 éléments Nimh  ou 2S/3S Lipo
Marche avant, frein et marche arrière
Cutoff: Oui
Intensité en continue: ?
Poids: ?
BEC: 1.5A / 5V
Résistance interne: 0.0052 ohm
-----------------------------------------------
Variateur Noname 320A Micro:
Encombrement: 26 x 26 x 17
Accus: 4 à 8 Nimh ou 2S Lipo
Protection thermique: non 
Marche avant, frein, marche arrière
Cutoff: ?
Intensité en continue: 80A (320 en burst) 
Poids: 46 grammes
BEC: ? 
Résistance interne: ? 
-----------------------------------------------
Variateur LRP Quantum Competition 2 Micro:
Encombrement: 25.5 x 23.3 x 16.3
Accus: 4 à 8 éléments Nimh
Protection thermique: ?
Marche avant (TCS), frein (ABS) et marche arrière
Cutoff: ? 
Intensité en continue: 20A (375 en burst)
Poids: 15.5 grammes
BEC: ?A / 5V
Résistance interne: ?
-----------------------------------------------
Variateur Team Associated XPS Micro ESC:
Encombrement: 25.6 x 26 x 15.6
Accus: 4 à 7 éléments Nimh
Protection thermique: oui
Marche avant, frein et marche arrière
Cutoff: ?
Intensité continue: 20A
Poids: 31 grammes
BEC: 1A/5V
Résistance interne: 0.0045 ohm 

 

J'ai finalement, grâce à une annonce sur le forum Vintage RC, acquis un variateur Ko-Propo ZX-100.
Le ZX-100 collait parfaitement à ce projet avec son encombrement mini.

Malheureusement j'ai eu beaucoup de mal à trouver des informations sur ce variateur.
Premier réflexe: contacter le "customer service" de Ko-Propo USA. Résultat, on m'a envoyé sur les roses (matériel trop ancien mon bon m'sieur).

Bref je ne me suis pas arrêté à ce refus, étape suivante : le "customer service de Ko-Propo Japon. Et bien quelle différence !! Le "customer service" de Ko-Propo Japon est tout simplement génial !
Un grand merci à eux car ils se sont décarcassés pour me répondre. Ne trouvant, de prime abord, aucunes informations sur le ZX-100 (car assez ancien), ils n'ont pas laissés tomber. Ils ont transmis ma demande au bureau d'étude électrique et ont trouvés quelqu'un qui avait travaillé, douze ans plus tôt, sur la conception du ZX-100. Je n'en croyais pas mes yeux, admirable ! 
Merci à M. Higashikawa pour l'aide apportée et les informations obtenues !! 

A la réception radio, j'ai opté pour un récepteur Hitec GEM series (format micro).
L'interrupteur du variateur a été remplacé par un modèle micro Futaba.

 

Avec son électronique:

 

Cela me laisse suffisamment de place pour loger un accu Lipo 2S. Les Turnigy nano-tech 300Mah (45x17x12 mm) sont parfaits.

En définitive, malgré cette relative rusticité, ce châssis est super sympa à piloter. Le train avant est très vif, l'arrière est sans surprise. Cela glisse en douceur, je n'ai jamais eu de décrochage brusque. Merci au flex du pod ! 

Egal à moi-même j'ai encore pondu un post à rallonge. Désolé pour la tartine à lire.

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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 17:45

Voici la suite de ma SG Energy.

 

Suite et fin du montage et de l'implantation électronique sur le châssis.

 

Encore une fois, pas mal de temps passé car les éléments étaient tous à reprendre (ébavurage, perçage, taraudage, ...).

 

J'ai commencé par l'installation des supports carrosserie arrières, ainsi que le montage des tirants de renforts venant s'appuyer sur une colonne au centre du châssis.

Par la suite, installation du système de direction, des servos et du micro-switch pour les gaz/frein (il faut que j'ajoute des silent-bloc sur les pattes de fixations de mes servos).

 

Au sujet de l'électronique, j'ai opté pour un ensemble radio Hitec avec récepteur 26Mhz (AM) HP-2RNB (BEC intégré) + 2 servos Hitec HS-303.
Finalement, montage du moteur et de son pignon (joli usinage) + câblage de l'ensemble de l'auto.

 

Les supports de servos sont très atypiques, je n'en avait jamais vu comme ceux-là ! 

 

Le système de direction est vraiment sympa, vous noterez le sauve-servo très, comment dire ...,  rudimentaire !

 

J'ai longuement cherché un palonnier de servo Hitec assez long pour pouvoir actionner le micro-switch et la commande de frein.
Les investigations portèrent leurs fruit lorsque je découvris le précieux dans mon stock d'accessoires pour servos.

 

 

Revenons aux choses sérieuses, la tringlerie de commande du frein est réalisé dans de la corde à piano Ø2 mm !
Ils faisaient pas semblants à l'époque! J'ai du repercer à Ø2.2 mm pour pouvoir passer la tringlerie de frein (corde à piano Ø2 mm )

Au sujet des modifications, la notice préconise de tordre (vers le haut) la lamelle du micro-switch pour former un angle de 30°. Cette valeur s'avère être tout à fait exacte. 

Le micro-switch est câblé en NO (normalement ouvert). Donc dès que les gaz sont actionnés, la lamelle du micro-switch est abaissée, cela ferme le circuit et active donc l'alimentation du

moteur.
Lorsque l'on revient au neutre le circuit est ouvert (moteur Off) et le frein n'est pas actionné.
Lorsque l'on freine, le circuit est toujours ouvert (moteur Off), le levier de frein vient plaquer les plaquettes contre le disque.

 

 

Ce châssis est vraiment plaisant à monter et à régler. Les solutions techniques inédites dépaysent par rapports à certaines conceptions d'époque très aseptisées !

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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 15:21

Bonjour,

Il y a de cela quelques temps, je suis parti en quête d'une pistarde électrique des années 80.

Je souhaitais trouver un modèle atypique utilisant des solutions techniques totalement en marge des dictats de l'époque.

 

Après pas mal de recherches, je suis tombé sur un modèle SG ENERGY à l'échelle 1/10.

Cette dernière étant neuve, j'ai sauté sur l'occasion pour acquérir ce modèle pas courant.

 

Techniquement parlant, ce châssis est assez simple car il n'y a aucune suspensions.
Le châssis est constitué d'une plaque d'époxy noir sur laquelle viennent se greffer les différents organes.

Le châssis avec sa carrosserie neuve de Porsche 911, sur la planche d'autocollant il y a les logos de la marque allemande (SG a eu donc la licence Porsche pour l'Energy).

 

 

- Pour commencer, parlons de la partie arrière de cette SG Energy:

Le train arrière est équipé d'un différentiel à billes complété par une butée à billes (conception sérieuse).
Le glissement du différentiel est ajusté par l'intermédiaire d'un écrou de réglage.
L'écrou de réglage contraint une rondelle Belleville qui transmet alors sa force à l'ensemble butée à billes / plateaux de différentiel.

 

L'axe arrière est en Ergal (alliage d'aluminium), il entraine une couronne en Delrin de 50 dents.
La cellule arrière est composée de 2 paliers en fibre sur lesquels viennent se monter des roulements à billes Ø6.3 ext Ø4 int.
Pour rigidifier le tout, une barre de renfort en 2017A vient lier les 2 paliers en partie supérieure arrière.

 

- Continuons avec la partie avant de cette SG Energy:

Le train avant est très simple, 2 bras sur lesquels s'articulent les supports de fusée.
Les roues avants ne possèdent pas de roulements, elles sont équipées de bagues autolubrifiantes.
Pas d'écrou à défaire pour retirer une roue avant. Il faut simplement dévisser une vis Hc M3x12 sur chaque support fusée.
L'axe sort alors avec sa roue.

 

- L'électronique, pas banale:

Voici un point très intéressant au sujet de ce modèle. La particularité de cette SG Energy réside dans le fait qu'il n'y a pas de variateur sur cette version (je m'attendais à un variateur mécanique, que nenni !!)
L'électronique est, en réalité, confiée à un switch miniature à levier (de marque Omron).
Ce dernier est actionné par un servo, dont le palonnier vient abaisser la languette à l'accélération.

 

- Le freinage, un point clé de l'Energy:

Oui mais alors comment freiner ?? Car on ne peut pas court-circuiter le moteur avec un switch !
C'est là que réside tout l'intérêt de ce châssis pour moi, le freinage !!

Cette fonction est confiée à un frein à disque monté sur l'arbre arrière.


Le disque d'une épaisseur de 2 mm est d'un diamètre assez conséquent. Deux plaquettes en acier viennent pincer le disque par l'intermédiaire d'un levier lui-même actionné par le palonnier actionnant le switch.

 

Que dire de plus, ah oui !, la direction possède un sauve-servo très rudimentaire (le palonnier actionne la barre de direction par l'intermédiaire de 2 ressorts).

Pour rigidifier encore la cellule arrière, SG à prévu 2 tirants fixés sur chaque paliers en partie avant supérieure.
Ces 2 tirants se rejoignent sur une colonnette fixée au centre du châssis. Le tout est monté sur rotule pour accepter les mouvements de torsions possible du châssis. Cette solution simplissime rigidifie parfaitement bien le châssis !

 

Ce châssis est, à ce stade, en cours de montage.

Voici les sachets de pièces qu'il me reste à monter sur ce châssis.

 

La motorisation (classe 540), fournie dans le kit (vous noterez la protection montée d'origine pour rendre hermétique la cage de ce moteur)

 

Le montage est très aisé, les schémas de la notice sont de qualités et parfaitement explicites !

La suite dans la 2ème partie ...

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 13:42

Bonjour,

 

J'ai le plaisir de vous présenter la suite de mon Ishimasa FF-12E.

 

Grâce à un passionné comme moi de châssis traction, j'ai réussis à trouver un support moteur d'époque neuf d'Ishimasa FF-12E. Une pièce rarissime !!

 

P1080265.JPG

 

 

J'ai ainsi pu fixer ma cellule avant sur son châssis (visserie en laiton). 

 

P1080267.JPG

 

La prochaine étape sera de l'équiper en électronique:

- Trouver un moteur Ishimasa (Igarashi) 

- Trouver le variateur mécanique vendu avec (ou à défaut un de la même époque)

- Monter un équipement radio d'époque

 

La suite dès que ces différentes pièces auront pus êtres dégottées !

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 08:30

Vous devez sans doute vous en douter: J'aime les châssis tractions.

 

Premièrement car ce sont généralement des châssis qui sont très très plaisants à piloter.

Deuxièmement car ce sont souvent des châssis rares et atypiques.

 

Le Tamiya FF01 ne déroge pas à la règle.

Il faut admettre, néanmoins, que le FF01 à eu un large succès. Le FF02 n'a d'ailleurs jamais réussit à prendre la succession du FF01 !

 

Je disais donc que le FF01 a eu un grand succès, il a été proposé au catalogue Tamiya de 1993 jusqu'à 1998.

Au total 16 versions différentes (Honda Civic EG6 , Honda Accord JTCC, Nissan Primera JTCC, Toyota Levin, Ford Mondéo BTCC, Opel Vectra JTCC, Clio Williams, Volvo 850 BTCC, VW Golf III VR6, VW Golf IV V5, VW New Bettle).

 

Cinq années de production c'est tout à fait honorable, d'autant plus à cette période où le modélisme auto 1/10 était en pleine ébullition !

 

Le FF01 reprenait bon nombre d'organes déjà existants de la marques aux étoiles. Ainsi l'oeil du modéliste avisé pouvait rapidement desceller les diverses origines du FF01.

 

Ce châssis traction utilisait essentiellement des pièces communes aux Tamiya TA01 et TA02 (trains roulants, châssis baignoire, différentiel à billes, ...).

 

En dehors de cela, le FF01 inaugurait un nouveau style de pilotage chez Tamiya.

Pour ce faire, la marque Nippone à conçu des cellules avants et arrières nouvelles. Le châssis des FF01 est bâti autour d'un châssis baignoire en ABS (commun aux TA02) autour duquel viennent se greffer les cellules avants et arrières. La suspension est confiée à des nouveaux combinés ressorts + amortisseurs hydrauliques inaugurés par le TA02.

 

La transmission est largement inspirée des modèles touring TA01 et TA02. Le moteur est positionné en porte-à-faux avant (Cette expérience permis à Tamiya de développer son futur TA-03F !). Sur les FF01, la répartition des masses est de l'ordre de 70-30 ! Beaucoup de poids donc à l'avant, ceci pour essayer de passer au mieux la puissance au sol !

 

En fin de cinématique de transmission, nous retrouvons un différentiel à billes réglable. Tamiya mettant tout à la disposition du pilote pour régler au mieux le glissement du différentiel. Ceci en fonction de la piste, des pneumatiques et de la température ambiante !

 

Un petit carter, sur le dessus de la cellule avant, renferme les pignons et couronnes de la transmission. Ce carter, fixé par 3 vis (3x10) est aisément et rapidement amovible. L'utilisateur peu donc facilement y accéder en cas de problème et pour le nettoyage des dentures. La quasi-intégralité de la visserie est identique, un excellent point pour les compétiteurs.

 

La transmission est d'origine montée sur bagues plastiques. Il est primordiale de les remplacer par des roulements, notamment lorsque l'utilisateur opte pour une motorisation plus performante qu'un Mabuchi RS-540 de base (moteur 27 Tours). Si cela s'avère utile, l'option radiateur aluminium l'est aussi pour dissiper les calories des moteurs options.

 

Les cardans à boules goupillées remplissent parfaitement leurs rôles. Il faudra vérifier fréquemment leurs usures en cas de motorisation préparée.

 

Comme tous les modèles Tamiya, le FF01 ne déroge pas à la règle. En effet, une quantité d'options conséquentes ont été développées en vue d'augmenter les performances de ce châssis.

 

Le FF01 ayant connu un grand succès, Tamiya organisa des manches de Tamiya Cup uniquement dédiées aux FF01 !

 

La présentation des FF01 étant faite, parlons un peu de mon FF01.

Ce FF01 a été acheté d'occasion directement à la source (au Japon !). Ce dernier n'a que très peu roulé.

Donc un châssis en excellent état, condition sine qua non pour avoir une base saine.

 

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P1070473.JPG

 

 

J'ai commencé à apporter ma dose de modifications pour atteindre un objectif bien précis:

Reproduire un châssis optionné comme à l'époque de la Tamiya Cup !

 

Au Japon, certains FF01 ont connus des préparations tout simplement impressionnantes.

Des optionneurs inédits se sont lancés dans la conception d'options. Les FF01 sont, avec les TA01 et TA02, des modèles ayant étés énormément étudiés par des optionneurs de toutes horizons.

 

Je me suis donc largement inspiré de ces préparations pour bâtir le cahier des charges de ce projet.

 

J'essaierai donc de rendre hommage avec humilité à ce châssis qui me plait énormément.

 

Voilà le châssis à sa réception du Japon.

La motorisation est confiée à un Tamiya Sport-Tuned qui fera parfaitement l'affaire.

 

Préparation des trains roulants et de la transmission: montage de roulements à billes de types ZZ.

 

Préparation du train avant: fusées + portes-fusées options en aluminium.

Les axe des portes-fusées sont montés sur roulements épaulés. La précision est impressionnante, le jeu est à présent inexistant.

 

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Préparation du train arrière: fusées aluminium

Préparation transmission: Radiateur + support moteur neuf (le radiateur déjà présent à l'achat était abimé) + couronnes et pignons neufs et enfin des axes de transmission en carbone.

 

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Les trains avants et arrières optionnés, une partie des vis du châssis ont été remplacées par de la visserie inox à empreintes hexagonales creuses.

 

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 17:13

Voici la présentation d'une auto qui, pour moi, à une grande histoire et qui nous rappel les bases de notre hobby.

 

Cette auto est une Kyosho Super Sports de 1977. Oui et alors me direz-vous ?

Ce modèle est non seulement ancien (déjà 35 ans !) mais il a écrit la première ligne des autos électriques de Kyosho. Mon exemplaire est neuf, il n'a jamais roulé !

 

C'est, selon le site officiel de Kyosho, le premier châssis piste électrique commercialisé par la firme Japonaise Kyosho.

 

Oui vous avez bien lu, cette auto est la toute première Kyosho piste électrique !

 

Je suis capable de rester de longues minutes à la contempler tellement ce modèle est chargé d'histoire.

Imaginez que tout les modèles Kyosho électriques de pistes ont pour unique descendant la Super Sports.

 

Ce modèle était distribué en Europe par Graupner ( 1977 / 1978 ) et aux Etats Unis par la marque Cox.

 

Graupner distribuait ce modèle sous le nom de "Préfix" avec une carrosserie de Porsche Carrera RSR Turbo 2.2 et un ensemble radio Robbe "economic".

 

- Voici la boite de mon modèle:

P1030646.JPG

 

La Super Sports était disponible avec 3 carrosseries différentes au choix:

- Porsche Carrera RSR Turbo 2.2

- Lamborghini Countach

- Lancia Stratos

 

- La carrosserie de Porsche Carrera RSR Turbo 2.2:

P1030775.JPG

 

- Le pilote:

P1030780.JPG

 

Ce châssis est à l'échelle 1/12, tout comme les Tamiya 58001.
Nul doute que les Kyosho Supersports et les Tamiya (Porsche 934 et 935) se livraient de redoutables batailles sur les pistes.

 

Coté technique, le châssis Supersports emploi énormément de tôle d'aluminium. C'était la belle époque ou le plastique était utilisé par parcimonie.
Le châssis possède également un imposant pare-choc en fibre.

Comme sa concurrente chez Tamiya, les accus sont montés dans un support spécifique fixé au châssis.

 

Les pneus n'ont même pas craquelés avec les années:

P1030744.JPG

 

 

Kyosho à monté les trains roulants de la Supersports sur des lames en alliages. Ces dernières ont pour rôle l'amortissement du châssis.
Sur le train arrière, une barre de renfort transversale est présente. Elle permet de limiter les mouvements transversaux de la cellule arrière. C'est en soit une barre anti-roulis assez rudimentaire.

La Supersports était motorisée par un Mabuchi 380, contrôlé par l'intermédiaire d'un variateur mécanique et alimenté par 4 éléments.
Il était également possible de monter, en option, un Mabuchi 540 !


Pour permettre l'utilisation de ces 2 motorisations différentes, Kyosho avait prévu une cellule arrière particulière.

 

-Vue de dessus:

P1030768.JPG

 

Suivant le sens de montage de la motorisation, vous pouvez monter soit un 380, soit un 540 (les points de fixations et entraxes étant différents).
L'utilisateur à juste à retourner l'arbre de transmission pour passer la couronne principale à droite ou à gauche.

 

En parlant de la transmission, il était également possible d'ajouter un pignon intermédiaire sur la cinématique de transmission.

Le rapport de réduction augmentait alors ce qui diminuait la vitesse de pointe.

 

L'axe arrière est équipé d'un différentiel à pignons coniques, ce dernier était réglable s'il vous plait !

Il faut privilégier une piste parfaitement propre et plane car le différentiel est extrêmement exposé aux éléments.

 

- Détails du train arrière:

P1030750.JPG

 

Je tenais également à signaler que tous les éléments en rotations sont montés sur des paliers lisses en laiton manifestement très bien ajustés.

 

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Voilà quelques solutions techniques qui ont, pour certaines, été reprises et pour d'autres été abandonnées. C'était, en quelques sortes, un laboratoire roulant permettant de tester et d'éprouver, sur le terrain, des solutions techniques dédiées aux autos électriques radiocommandées.

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 12:46

Voici un modèle très peu répandu que je souhaitais vous présenter.

Ce modèle, très particulier, est un châssis traction de la marque Robbe.
Et oui, j'adore toujours autant les châssis tractions, par contre cette fois-ci elle ne vient pas tout droit du Japon ! 

 

Autant une Yokomo YR-F2 ce n'est pas courant, autant une Ishimasa FF-12E ça l'est encore moins.

Mais quid de ce châssis ?
Robbe Golf II GTI traction électrique échelle 1/10. En aviez-vous déjà entendu parler ?
C'est bien la première fois que je vois une carrosserie de Golf MkII au 1/10.

 

Cette auto est une Robbe Robby traction.
Ce modèle est sorti en 1985 des firmes Allemandes Robbe.
Robbe proposait cette version en 4x2 propulsion, en 4x4 et en traction.
Le modèle traction est assurément le plus atypique et le plus rare. 
Les versions 4x4 et la version traction ont un châssis plus noble avec un moteur charbon classe 540 (classe 380 pour la version 4x2 propulsion).

Quelques infos concernant cette auto:
Echelle: 1/10
Largeur des voies: 190 mm
Empattement: 260 mm
Transmission: Traction avant
Différentiel: à pignon et couple conique
Motorisation: Brushed 540 + variateur mécanique Robbe

Autant vous dire que la conception est "étrange". Une architecture peu banale !
Le châssis est composé d'une baignoire en ABS sur laquelle sont greffés tous les éléments mécanique.
La fixation des amortisseurs est étrange, ils sont
ancrés sur des axes longitudinaux (à l'image de certains châssis vintage tout terrain).
Le pack d'accus est positionné dans un logement dédié sous le châssis.

 

La carrosserie est confectionnée dans du lexan très épais, les parechocs avant et arrière (en ABS) sont rapportés vissés sur la carrosserie. Il faut admettre que les proportions sont très bien reproduite et les détails sont très soignés.
Le montage de la carrosserie se fait pas "clippage" sur des colonnettes. 

 

P1060331.JPG

 

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Les éléments mécaniques utilisés sont relativement robustes et très largement dimensionnés (à l'image du diamètre impressionant des cardans).
Je dois même avouer que le différentiel ne fait pas rire par sa taille. Robbe auraient-ils piochés dans la banque d'organes mécaniques des châssis thermiques d'époque ??

Pour clôturer le tout ajoutez des pneus d'une largeur impressionnante et vous avez en main les ingrédients d'un châssis atypique.

 

La partie supérieure de la baignoire du châssis est facilement démontable pour permettre à l'utilisateur d'implanter toute l'électronique.

 

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Détails du train avant:

 

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Made in Germany:

 

P1060390.JPG

 

 

Les Robbe Robby étaient livrés pré-montés avec toute l'électronique nécessaire.

La gamme Robby regroupait des avions, des autos et des bateaux. Le leitmotiv étant la sobriété et la facilité d'utilisation dans le but d'atteindre une nouvelle cible de clientèle.

 

P1060394.JPG

 

En espérant que cette auto vous aura plu.

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 17:47

Par chance, j'ai retrouvé une partie de l'essai réalisé par auto RCM à l'époque. 
Voici l'avis des journalistes essayeurs en 1979:

Points forts:
- Reprises franches
- Décélérations franches
- Vitesse de pointe élevée
- Tenue de route

Inconvénients:
- Il faut une piste (bitume ou béton) très lisse 

Je cite: "Il est à noter que grâce à une ingénieuse combinaison entre le pinçage des roues avants et la direction à effet différentiel, une tenue de route exceptionnelle est obtenue, notamment en virage."

"Toutes les pièces usinées sont très précises et les matériaux utilisés de haute qualité afin d'obtenir les meilleures performances de cette voiture."

 

 

Ce modèle, comme beaucoup de modèles Japonais de l'époque, était distribué en Europe par Graupner.
Je vous scannerais tous les documents que je possède pour les poster ici.

Je suis ravi de voir que le chrome des jantes est resté intact malgré les années, tout comme les pneus mousses qui ce sont superbement conservés.

Je vous transmettrais toutes les infos que j'arriverais à trouver pour ainsi être le plus exhaustif possible au sujet des Ishimasa FF-12E.

 

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 16:02

Le support moteur n'était pas présent. J'ai néanmoins réussit à en trouver un neuf encore sous blister ! 
Il me faudra ensuite l'équiper en électronique (trouver un moteur électrique Ishimasa et son variateur mécanique). J'ai trouver un ensemble radio Sanwa Excellence (3 voies) de 1982 qui ira parfaitement bien avec ce châssis.

Voici quelques caractéristiques de mon FF-12E:
- Echelle: 1/12
- Longueur: 330 mm (hors carrosserie)
- Largeur: 178 mm
- Empattement: 205 mm
- Voie avant: 152 mm
- Voie arrière: 167 mm
- Pneus avants: Ø50 x 20 mm
- Pneus arrières: Ø55 x 32 mm
- Châssis: Epoxy épaisseur 1.5mm
- Garde au sol: 10 mm
- Support moteur: 52S Duraluminium épaisseur 1.2mm
- Couronne: 56 dents
- Pignon: 20 dents
- Gear ratio: 2.8:1
- Moteur: IG33 (standard)
- Alimentation: 6 - 7.2V Ni-Cad (not included in kit)
- Système radio: 2 voies (not included in kit)
- Poids (en ordre de marche): 1360 grammes

 

P1030721.JPG

 

P1030672.JPG

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 15:24

Cette Ishimasa FF-12E date de 1979.
Elle à donc aujourd'hui 32 ans, mais elle me fascine toujours autant.
A l'époque, ce châssis était disponible soit avec une carrosserie de Porsche 917-30 (référence: 4975), soit avec une carrosserie de Renault Mirage (référence: 4976).

Je porte un intérêt très fort à ce modèle car c'est le premier châssis traction électrique du monde de la RC !!
Il fallait tout inventer car personne ne s'était, jusqu'alors, penché sur ce genre de transmission en électrique !
Ishimasa à donc été précurseur et en avance sur son temps.

La FF-12E était livrée en semi-kit avec moteur et variateur mécanique livré. L'utilisateur devait se procurer séparément un ensemble radio (émetteur / récepteur + 2 servos).

Les matériaux utilisés sont de qualités (beaucoup de matériaux nobles).
Le châssis est constitué d'une plaque en époxy d'une épaisseur de 1.5 mm. L'ensemble platine radio est réalisé à l'aide d'une tôle en aluminium emboutie et pliée.

Le train arrière est constitué d'une cellule en tôle d'aluminium pliée qui est fixée à l'arrière de la platine radio. L'axe arrière est monté sur paliers lisses.

Le train avant est, quant à lui, constitué d'une cellule en aluminium moulée (épaisseur = 4 mm !).
La cellule avant est usinée aux endroits le nécessitants. Un différentiel à pignons coniques réglable est également présent.
Ce train est monté d'origine sur 4 roulements à billes.

Sur les photos le train avant n'est pas fixé au châssis (volontairement). J'attendais des vis spécifiques en laiton en attendant de trouver des vis alu adéquates.

Le châssis est neuf, il n'a pas roulé un seul mètre, la plaque d'époxy n'a aucune rayure. Un châssis si rare à l'état neuf, je n'en croyais pas mes yeux.

 

P1030681.JPG

 

- Vue de dessous:

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- Détails de la cellule avant:

P1030678.JPG

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